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FAQ Sondage Intermittent

Alimentation et diététique

Est-ce que mon transit intestinal peut affecter le sondage ?

La constipation peut interférer avec le sondage. Par conséquent, opter pour une alimentation riche en fibres, boire beaucoup d'eau, pratiquer une activité physique si vous n?avez pas de contre-indications.


Appareillage et soins

Chez la femme, comment localiser facilement le méat urinaire ?

Une des techniques les plus usuelles pour trouver facilement le méat urinaire chez la femme, consiste à le repérer avec le doigt à l'aide d'un miroir.

Chez la femme, la sonde glisse dans le vagin. Que faire ?

Afin d'éviter tout risque d'infections urinaires, changez impérativement de sonde.

Dans les premières réalisations du sondage intermittent, le répérage du méat urinaire à l'aide d'un miroir peut être nécessaire.
Il est important, avant chaque auto-sondage de se nettoyer les mains soigneusement et de réaliser si besoin une petite toilette intime en partant de l'avant du méat urinaire, pour aller vers l'arrière.

Combien de fois par jour dois-je me sonder ?

Votre professionnel de santé déterminera avec vous la fréquence de sondage nécessaire. Cela dépendra de la raison pour laquelle vous devez vous sonder et de la quantité de boisson que vous buvez.

Il y a du sang sur la sonde liée à une irritation de l’urètre. Que faire ?

Ne forcez pas le passage de la sonde. Contactez votre médecin ou votre infirmière.

J’ai du sang dans mes urines, que faire ?

La présence de sang dans les urines est normale lorsque vous commencez à vous sonder, Après quelques jours, cela doit commencer à disparaître. Si cela persiste ou empire, contactez votre professionnel de santé, car cela peut être le signe d'une infection urinaire.

Je n’arrive pas à retirer la sonde, que faire ?

Patientez 5 à 10 minutes dans le cas où vous n'arriveriez pas à retirer votre sonde à l'issue du sondage. Relaxez-vous, ne vous inquiétez pas et essayez à nouveau. En générale, les difficultés à retirer la sonde sont dues à un état de contraction du sphincter. Tousser peut aider à décontracter les muscles. Ne forcez jamais pour sortir la sonde et n'essayez jamais de découper la sonde. En cas d'échec, appelez votre professionnel de santé.

L’urine s’écoule trop lentement lors du sondage, que faire ?

La taille de votre sonde ne vous correspond peut être pas et il vous faut opter pour une autre dimension de charrière. Pour cela, il suffit d'en parler à votre médecin.

La sonde est difficile à introduire. Que faire ?

En raison d'un spasme du sphincter, la sonde est difficile à introduire :

Détendez-vous, changez de position, attendez un peu avant de recommencer. S'il n'y a pas de contrôle volontaire, ne retirez pas la sonde, patientez quelques minutes que le muscle se détende. Si la résistance continue, contactez votre médecin.

La sonde tombe ou touche un objet. Que faire ?

Prenez-en une autre. Ne jamais utiliser une sonde tombée à terre.

Puis-je utiliser plusieurs fois la même sonde ?

Les sondes ne doivent jamais être réutilisées et ne peuvent pas être à nouveau stérilisées. N'essayez jamais de réutiliser une sonde.

Quels sont les bons gestes à avoir pour réaliser le sondage intermittent ?

Lors de votre séjour en centre hospitalier, vous avez appris à réaliser un auto-sondage ou hétéro-sondage grâce aux recommandations du personnel de santé. Il est très important de suivre ces recommandations à chaque réalisation d'un sondage intermittent.

Néanmoins, boire régulièrement et au minimum 1,5L d'eau par jour, réaliser un lavage minutieux des mains, effectuer une petite toilette intime avant chaque sondage intermittent sont essentiels afin de limiter le risque d'infections urinaires.

Enfin, il est impératif d'utiliser une sonde qui ne sera utilisée qu'une seule fois pour effectuer votre sondage intermittent. Si celle-ci est amenée à tomber au sol ou à toucher un objet, il faudra reprendre une sonde neuve.

En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin.


Causes et pathologies

C'est quoi la SEP ?

La SEP est une abréviation signifiant la maladie de la Sclérose En Plaques. Cette maladie du système nerveux central se caractérise par une perte de myéline (substance qui entoure les fibres nerveuses). La SEP tire son nom de la présence de cicatrices (ou plaques) aux endroits où la myéline a disparu. Cette maladie peut progresser selon diverses formes, mais le plus souvent elle évolue par poussées de façon variable.

Les symptômes de la SEP 

D'une personne à une autre les symptômes sont très différents, et principalement invisibles. Cette maladie peut se manifester par ces symptômes :

- fatigue,
- troubles de la vision (floue, double, névrite optique...),
- troubles moteurs (faiblesse, perte d'équilibre, problèmes d'élocution...), 
- troubles sensitifs (tremblements, fourmillements, perte de sensibilité...), 
- troubles cognitifs (difficultés de concentration, problèmes de mémoire...),
- et troubles sphinctériens (incontinence, constipation...).

Les chiffres

Aujourdhui, en France, environ 90 000 personnes sont atteintes de la sclérose en plaques.
Cette maladie débute en moyenne vers 30 ans (entre 20 et 40). Elle est le plus fréquemment diagnostiquée chez de jeunes femmes (3 femmes sont atteintes pour 2 hommes).

Les causes de la maladie

Cette maladie touche la myéline (composant du cerveau et de la moelle épinière) par un mécanisme encore mal compris. Ce mécanisme ferait vraisemblablement intervenir une susceptibilité personnelle non héréditaire ainsi que des facteurs liés à l'environnement, probablement des virus ou bactéries.


Traitement de la maladie

La détérioration de la myéline provoque la perturbation des informations envoyées par le cerveau au reste du corps, entraînant à long terme un handicap plus ou moins lourd.

Les traitements proposés ont pour objectif de favoriser la récupération fonctionnelle et d'obtenir un meilleur contrôle de la SEP, en diminuant la durée ainsi que l'intensité de la douleur lors des poussées. Les médicaments actuels ne permettent pas de guérir de cette maladie.

Trois principaux traitements sont habituellement envisagés :

- en période de poussée, la cortisone par injections intraveineuses, puis par voie orale,
- en traitement de fond, des médicaments immunomodulateurs par injections sous-cutanées provoquant des effets stimulant ou inhibiteurs sur le système immunitaire permettant de ralentir l'évolution naturelle de la maladie et de réduire la fréquence des poussées.


Conseils diététiques et hygiène de vie

Au quotidien, aucune alimentation particulière n'est préconisée aux patients atteints de SEP. Cependant, lors du traitement en corticoïdes, en période de poussée, il est recommandé de ne pas avoir d'alimentation trop salée ou sucrée.

La pratique d'une activité physique n'est pas déconseillée pour les personnes atteintes d'une sclérose en plaques. Cependant, la réalisation de l'effort ne doit pas aboutir à un épuisement.

Il est important de continuer à avoir une vie sociale et de ne pas s'isoler. De nombreuses associations soutiennent les personnes atteintes de sclérose en plaques ainsi que les aidants, tel que l'Association Française de la Sclérose en Plaques (AFSEP).

Les divers objectifs de l'AFSEP ont pour but d'accompagner les personnes atteintes de la sclérose en plaques et leurs proches, d'informer et former sur la SEP, de représenter et défendre les malades auprès des instances, et de favoriser la recherche. Le travail mené par les 115 délégués départementaux ainsi que de nombreux bénévoles permet l'AFSEP de réaliser des événements comme la SEP'Arty, ou encore des rencontres entre les patients dans différentes villes de France.

Pour retrouver de nouvelles publications, ainsi que les dernières actualités sur la Sclérose en Plaques, vous pouvez vous rendre sur le site de l'AFSEP .

Sources : Haute autorité de santé - afsep.fr

Diabète et troubles urinaires

Pour la 6ème année consécutive, la Fédération Française des Diabétiques organisait du 2 au 9 juin 2017 la semaine nationale de prévention du diabète.
 
A cette occasion, nous nous sommes penchés sur cette pathologie qui peut affecter le contrôle vésico-sphinctérien.
Qu'est-ce que le diabète sucré ?
 
Le diabète sucré se caractérise par une hyperglycémie chronique, c'est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé. Il s'agit d'un trouble de l'assimilation, de l'utilisation et du stockage des sucres apportés par l'alimentation. Il peut être dû soit à une insuffisance génétique ou acquise de la production d'insuline par le pancréas, soit au fait que cette insuline n'est pas assez active.
 
Il existe différents formes de diabète :
- Le diabète de type 1 appelé auparavant diabète insulinodépendant, survient généralement chez les enfants ou les jeunes adultes, et nécessite des injections régulières d'insuline pour le gérer.
- Le diabète de type 2, nommé autrefois non insulinodépendant, est souvent lié à l'incapacité de l'organisme à réagir correctement à l'action de l'insuline produite par le pancréas.
 
Symptômes
 
De nombreux symptômes de la maladie sont communs à tous les types. Ils peuvent être manifestes, sournois ou même inexistants.
- Le diabète de type 1 : les symptômes classiques sont une sensation de soif intense, des urines abondantes, une perte de poids et une sensation de lassitude. Le glucose ne pouvant entrer dans les cellules retourne dans le sang. Le taux de glucose dans le sang s'élève alors.
- Le diabète de type 2 : le surpoids, l'obésité et le manque d'activité physique sont observées chez des personnes génétiquement prédisposées. Le développement de ce type de diabète peut passer longtemps inaperçu.
 
Les hyperglycémies répétées et prolongées entraînent à long terme une altération des lésions nerveuses et des vaisseaux sanguins présents dans tout le corps. Elles peuvent se traduire par diverses complications. Certaines personnes atteintes de diabète peuvent notamment développer des troubles urinaires.
 
Affections de la vessie
 
Ces altérations du fonctionnement de la vessie peuvent être dues à la diminution de la sensibilité et ceci peut engendrer de la rétention, l'incontinence, des infections qui se développent par l'urine résiduelle, et le risque d'une infection urinaire.
 
Les signes d'alerte permettant de détecter des troubles urinaires liés au diabète sont les suivants :
- la difficulté à vider la vessie lors de la miction (la dysurie),
- la sensation que la vessie n'est pas complètement vidée,
- uriner moins de 4 fois par jour,
- les infections urinaires récurrentes,
- et tous les autres symptômes pouvant causer des troubles urinaires.
Si vous rencontrez l'un de ces symptômes, n'hésitez pas vous rapprocher de votre spécialiste pour en parler.

Sources : Fédération des diabétiques - Organisation Mondiale de la Santé

Maladie Parkinson

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson désigne une pathologie chronique neuro-dégénérative. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements du corps. Lorsque 50 à 70% de ces neurones sont détruits, les troubles moteurs apparaissent.

Au niveau mondial, près de 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson. En France, 200 000 personnes ont la maladie de Parkinson et environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

L’âge moyen du diagnostic est de 58 ans, mais des patients plus jeunes sont aussi concernés.

 

  • Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

Cette maladie est progressive. Elle évolue différemment d’un malade à un autre. Dans la maladie de Parkinson, les neurones à dopamine sont attaqués. Les neurones sont touchés dégénèrent ; puis disparaissent progressivement de façon irréversible. La dopamine régule notamment l'activité des neurones qui contrôlent la contraction des muscles et des mouvements.

La maladie évolue avec le temps, mais sa progression ainsi que les symptômes diffèrent selon les personnes.

Le premier critère pour poser le diagnostic est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie.

La contraction des muscles n'est plus parfaitement contrôlée, les signes les plus visibles de la maladie sont la raideur des muscles, la lenteur dans les déplacements, la difficulté des mouvements (akinésie) et les tremblements au repos.

 

  • Symptômes

Divers symptômes s’ajoutent aux signes les plus visibles de la maladie comme la fatigue, les troubles du sommeil, la somnolence diurne, les troubles de la sexualité, les douleurs, les troubles digestifs, les troubles de l'humeur et du comportement… Etant donné que la maladie de Parkinson est une atteinte du système nerveux, certains patients peuvent connaître des troubles urinaires à un moment donné de leur maladie.

La maladie de Parkinson peut entraîner une modification du fonctionnement de la vessie. Les troubles urinaires se manifestent par les mêmes types de troubles urinaires que n’importe qui. Il est constaté plus fréquemment que ces deux types de troubles sont la nycturie et l’incontinence par urgenturie.

 

  • Les causes de la maladie

Les causes de la maladie de Parkinson ne sont pas encore déterminées. De nombreuses hypothèses existent, mais deux d’entre elles retiennent l’attention des chercheurs : l’hérédité et l’environnement. Une prédisposition génétique pourrait intervenir, surtout chez les personnes jeunes de moins de 45 ans atteintes de cette maladie.

 

  • Traitement

Cette pathologie est le plus souvent gérée par un traitement médicamenteux. Il n’est pas possible à ce jour de guérir de la maladie de Parkinson. Les médicaments ont pour objectif de diminuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des malades. L’évolution de la maladie est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs.

Les personnes touchées par la maladie de Parkison adoptent souvent un mode de vie moins actif du fait des différents symptômes engendrés par la maladie. Pourtant, selon certaines études, le sport serait déterminant pour tempérer les difficultés motrices des malades et pourrait même stimuler temporairement la fabrication naturelle de dopamine dans le cerveau.

 

  • Vivre avec la maladie

La maladie de Parkinson impacte de nombreux aspects de la vie quotidienne comme l’alimentation, le travail, les déplacements, les voyages, les activités physiques… Avec l’évolution de la maladie, certains gestes du quotidien sont parfois plus difficiles. Découvrez de nombreux conseils et solutions pour vivre au mieux avec la pathologie dans la rubrique dédiée sur le site de l’association France Parkinson.

 

Sources : France Parkinson - Allodocteurs

Qu'est-ce que le prolapsus génital ?

Le prolapsus génital correspond à ce que l’on appelle couramment une « descente d’organes ». Il s’agit d’une maladie présente plus fréquemment chez la femme. Il se caractérise par le glissement vers le bas, transitoire ou permanent, d’un ou plusieurs organes pelviens comme la vessie, l’utérus et plus rarement, le rectum. Ceux-ci appuient et déforment la paroi vaginale. 
 
Ces organes sont normalement soutenus par le périnée ou "plancher pelvien" : il s’agit de muscles et ligaments situés entre le pubis et le sacrum. Cette descente d’organes survient lorsque les muscles du plancher pelvien deviennent trop faibles pour les maintenir en place.
 
Qui est concerné ?
 
Les femmes peuvent être concernées à tout âge, mais la fréquence des prolapsus augmente avec l’âge jusqu’à 50 ans, puis reste stable. Les prolapsus s’aggravent et deviennent symptomatiques, en particulier après 60 ans.
Chez l’homme, la survenue d’un prolapsus est possible après une chirurgie du rectum, mais elle reste exceptionnelle.
 
Causes
 
La grossesse et l’accouchement sont les principales causes du prolapsus. Toutefois, la ménopause, une précédente intervention vaginale, une hyper-pression intra-abdominale répétée due au port d’objets lourds, à une pratique sportive intensive ou à une toux et/ou une constipation chronique l’obésité, les antécédents familiaux et la perte de tonicité musculaire liée à l'âge, certaines pathologies génétiques et certaines pathologies neurologiques... peuvent également entraîner un prolapsus.
 
Signes et symptômes
 
Un prolapsus génital survient lorsque les muscles du plancher pelvien sont étirés ou trop affaiblis pour maintenir les organes pelviens à leur place initiale. Il ne s’agit pas d'une urgence médicale. Cependant, le prolapsus peut entraîner des douleurs, un inconfort et avoir un impact important sur la qualité de vie au quotidien.
 
Les femmes présentant un prolapsus génital ressentent une lourdeur au niveau du vagin ou du pelvis. Cette sensation de lourdeur peut être plus forte en fin de journée, après une station debout prolongée. Les autres symptômes peuvent être un inconfort lors des relations sexuelles, une incontinence urinaire et/ou des troubles ano-rectaux, des difficultés lors de la miction, une constipation ou d’autres troubles intestinaux,…
 
Diagnostics
 
Le prolapsus peut s’aggraver avec le temps et ne disparaitra pas seul : une prise en charge peut s’avérer nécessaire.
Aussi, il existe différents types de prolapsus génitaux, avec un nom différent selon les organes pelviens concernés.
 
Les principaux types de prolapsus sont :
- le prolapsus de la vessie ou cystocèle survient lorsque la vessie descend et vient appuyer contre la partie antérieure du vagin,
- le prolapsus rectal ou rectocèle,
- le prolapsus urétral ou urétrocèle,
- le prolapsus du dôme vaginal. Ce dernier survient uniquement chez les femmes ayant subi une hystérectomie, une opération visant à retirer l’utérus.
- Le prolapsus de l’intestin grêle ou entérocèle survient lorsque l’intestin grêle descend entre la partie postérieure du vagin et du rectum. Il peut survenir en même temps qu’un prolapsus utérin ou rectal.
- Et le prolapsus utérin.
 
Votre médecin évaluera le type de prolapsus dont vous souffrez. Il est possible de présenter plusieurs prolapsus en même temps.
 
Traitements
 
Il existe des solutions chirurgicales et d’autres non chirurgicales. 
Les solutions non chirurgicales incluent des changements de mode de vie et la pratique des exercices de Kegel. 
Les solutions chirurgicales permettent de renforcer et repositionner correctement le vagin et de supporter l’organe prolabé.
 
Sources : Ameli Santé - AlloDocteurs - UroFrance

Qu'est-ce que le Syndrome de Guillain-Barré ?

Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques. Ce sont les fibres nerveuses qui transmettent les informations du système nerveux central vers les muscles, ou les organes permettant de percevoir les sensations. Il s'agit d'une altération de la myéline située sur ces nerfs qui est responsable d'une transmission nerveuse lente, voire quasi nulle. Cette affection peut donc mener à une paralysie des membres dans certains cas.

Aujourd'hui, en France, on recense entre 1 500 et 2 000 personnes touchées chaque année. Il reste plus fréquent chez l'homme que chez la femme, et son risque d'apparition a tendance à augmenter avec l'âge. On ne peut pas aujourd'hui prévenir cette maladie, et celle-ci n'est pas héréditaire.

Symptômes

Ce syndrome se manifeste de façon très différente d'une personne à une autre. Dans de nombreux cas, elle fait suite à un épisode infectieux. L'apparition des symptômes possède trois stades d'évolutions.

Les premiers symptômes se rassemblent sous la forme de picotements, fourmillements, crampes, vibrations, dans les mains ou les pieds. Il s'agit d'une première phase qui dure le plus souvent d'une à trois semaine(s), avec des conséquences plus ou moins graves pouvant aller jusqu'à la paralysie de certains membres.

La seconde phase concerne la stabilisation des symptômes avec une durée variable de quelques jours à plusieurs semaines.

D'autres symptômes peuvent apparaître tels que le changement du rythme cardiaque, les problèmes de régulation de tension artérielle, et un ralentissement du transit digestif. Aussi, des complications peuvent survenir comme des risques d'infections, respiratoires et urinaires dans la majorité des cas.

La dernière phase du syndrome constitue l'étape de récupération où les symptômes régressent. Le plus souvent, les individus récupèrent la totalité de leurs capacités physiques.

Diagnostic

Le diagnostic du Syndrome de Guillain-Barré est généralement posé à la suite de la réalisation de deux examens complémentaires qui sont :
- la ponction lombaire qui consiste à prélever le liquide présent autour de la moelle épinière.
- l'électromyogramme qui évalue le fonctionnement des nerfs et des muscles.

Ces examens permettent de vérifier le taux de protéines qui peut être évocateur de syndrome, et de vérifier le fonctionnement des muscles ainsi que des nerfs.

Soins

Ce syndrome nécessite une hospitalisation immédiate. Plus la maladie est prise à un stade précoce, et meilleurs seront les effets du traitement.

Il existe aujourd'hui 2 traitements principaux qui sont :
- la plasmaphérèse qui consiste à remplacer le plasma du malade par du plasma sain.
- l'injection d'immunoglobulines intraveineuses qui consiste à injecter des anticorps issus du sang de plusieurs donneurs.

L'ensemble des symptômes doivent être traités pour soulager la personne malade.

Sources : Orphanet - AFFSAPS

Qu’est ce que l’hyperactivité vésicale ?

L’hyperactivité vésicale se caractérise par l’envie soudaine et incontrôlable d’uriner. Cette envie peut survenir à tout moment du jour ou de la nuit. 
Elle se manifeste lorsque le détrusor (le muscle de la vessie) se contracte, alors que la vessie n’est pas encore pleine. Un signal est alors envoyé au cerveau qui se traduit par une envie pressante d’uriner.
 
Il est important de dissocier l’incontinence urinaire de l’hyperactivité vésicale. L’incontinence urinaire se définit par une fuite accidentelle, involontaire ou indésirable d’urine. Ces fuites urinaires peuvent constituer un symptôme de l’hyperactivité vésicale. Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée à l’incontinence urinaire.
 
L’hyperactivité vésicale atteint des personnes de tous les âges, mais on observe que sa fréquence a tendance à augmenter avec le vieillissement. Elle peut se révéler frustrante et embarrassante pour les personnes qui en souffrent. Les symptômes de ce trouble peuvent nuire aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, c’est pourquoi il est important d’en parler à un professionnel de santé qui puisse vous accompagner et vous prendre en charge. 
 
Symptômes
 
L’hyperactivité vésicale se traduit par quatre caractéristiques principales :
- l’urgence mictionnelle, il s’agit d’un besoin pressant d’uriner, difficile à retarder ;
- l’incontinence impérieuse, c’est l’écoulement involontaire de l’urine accompagné ou précédé d’une urgence mictionnelle ;
- la fréquence, avec un besoin d’uriner au moins huit fois pendant la journée ;
- la nocturie, ou le fait de se réveiller plus d’une fois la nuit pour uriner.

D'autres facteurs peuvent aussi rentrer en compte comme le traumatisme médullaire, la maladie neurologique (SEP, Parkinson), l'accident vasculaire cérébral, le blocage de l'urètre, et la chirurgie de la prostate. 

 
Dans tous les cas, vous pourriez aussi éprouver des difficultés au niveau de votre qualité de vie comme une réduction des activités sociales, du stress, de la frustration, des troubles du sommeil causé par l'envie d'uriner la nuit, des éruptions cutanées et infections urinaires, un risque de chute et de fracture causé par des déplacements précipités, et des difficultés professionnelles.
 
N'hésitez pas à discuter de ces symptômes avec un professionnel de la santé lors de votre prochaine consultation pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats.
 
Il est important de souligner que l'impact psychologique de ce trouble peut être jusque traumatisant dans certains cas. Il est nécessaire pour ces personnes touchées par ce trouble de recevoir une prise en charge adaptée avec un suivi sans faille.
 
Diagnostics
 
La tenue d'un journal mictionnel qui indique les fréquences de mictions, le degré d'urgence, et les accidents urinaires peut aider à poser ce diagnostic.
A cela s'ajoute un examen urodynamique permettant d'évaluer la cause des symptômes et d'orienter le choix du traitement. Les résultats aident à déterminer le fonctionnement du muscle vésical.
 
Traitement
 
De nombreux professionnels de santé contribuent à la prise en charge de l'hyperactivité vésicale comme :
- le médecin généraliste,
- l'urologue,
- l'urogynécologue,
- le gynécologue,
- et les infirmières-conseil en incontinence.
 
Des traitements pourront contribuer à soulager les symptômes. La modification des habitudes de vie, les exercices et certains médicaments d'ordonnance constituent les moyens de maîtriser l'hyperactivité vésicale.
 
La modification des habitudes de vie se traduit par : 
- la gestion de l'apport en liquides contribuant aux symptômes (café, thé, boissons gazeuses) et des recommandations comme :
   - boire quotidiennement un minimum de 5 ou 6 tasses d'eau, jus de pomme/canneberge/raisin,
   - réduire l'apport en liquides après 18h,
   - éviter d'absorber un volume considérable de liquides seul.
- la réduction de tabagisme ou abandon du tabac ;
- et la perte de poids.
 
Aussi, la réadaptation des muscles pelviens a pour objectif de renforcer le groupe musculaire pour maitriser l'incontinence urinaire et éliminer l'urgence mictionnelle. Il s'agit de réaliser des exercices musculaires en contractant ces muscles pelviens.
A ce moyen s'ajoute la rétroaction biologique ou électrostimulation pratiquée par un professionnel de santé dans un l'hôpital ou une clinique. Il consiste à placer des électrodes dans le vagin chez la femme, dans l'anus chez l'homme, et sur la peau de la région périnéale (entre l'anus et les organes génitaux) et d'effectuer des exercices musculaires.
 
La rééducation de la vessie implique le respect d'un horaire prédéterminé des visites aux toilettes permettant d'exercer la vessie à prolonger les intervalles entre les mictions.
 
Ces thérapies ne s'appliquent que dans le cadre d'une prise en charge par un professionnel de la santé spécialisé. Pour augmenter leurs chances de succès, ces dernières peuvent s'accompagner d'un traitement médicamenteux.
 
Dans certains cas, les modifications comportementales et le traitement médicamenteux ne suffisent pas à soulager ces symptômes. Les professionnels de santé proposent alors d'autres techniques comme la chirurgie, la neuromodulation, le plafonnement de la vessie, l'usage du penilex, ou d'une sonde pour le sondage urinaire.

Si vous rencontrez ces symptômes ou avez des questions concernant ce trouble, parlez-en à votre médecin.

Qu’est-ce que le Spina Bifida ?

Le spina bifida ou dysraphisme spinal, signifie "épine fendue" en latin. Il s’agit d’une malformation d’origine congénitale du tube neural - association de la moelle épinière et des nerfs - qui apparait à la fin du premier mois de grossesse, au stade embryonnaire. Les causes de survenue de cette malformation sont encore assez mal connues.
 
Différentes formes
 
Il existe plusieurs formes de spina bifida en fonction de la gravité des symptômes :
 
- le spina bifida occulta dit « fermé »
 
Il s’agit de la forme la moins grave où la moelle épinière ne sort pas à l'extérieur de la peau. Dans la majorité des cas, cette malformation est bénigne et sans conséquences. Elle correspond le plus souvent à une faille de la colonne vertébrale, et ne s’accompagne pas de hernie.
 
- les spina bifida aperta dit « ouvert »
 
- le spina bifida méningocèle
La méningocèle se produit lorsque la partie extérieure des vertèbres n’est pas entièrement refermée, laissant ainsi une ouverture. La moelle épinière n’est pas touchée, mais les méninges, sont endommagées et poussées à travers l’ouverture. La moelle peut former une excroissance ou même être visible à nu à la surface de la peau. Ce cas entraîne généralement la paralysie des jambes, et des problèmes d'incontinence urinaire et fécale.
 
- le spina bifida myéloméningocèle
Il s’agit de la forme de spina bifida causant les handicaps les plus lourds. Cette forme désigne une ouverture dorsale des vertèbres associée à une atteinte plus ou moins prononcée de la moelle épinière. Il peut se former une poche au niveau cutané, contenant les méninges associées à la moelle (myélo-méningocèle). Il se situe le plus souvent dans la partie lombaire ou sacrée du rachis, sur 2 à 3 vertèbres, parfois plus. Comme dans la précédente forme, les conséquences sont une paraplégie, une incontinence urinaire et anorectale, une hydrocéphalie et une malformation de Chiari (conséquence de la moelle attachée pendant la vie intra-utérine).
 
Affections
 
Les troubles associés au spina bifida sont d'intensité très variable d’une personne à l’autre et selon le niveau de la lésion et son étendue. 
L’atteinte au niveau des nerfs du canal neural touche les fonctions sensitives, les fonctions motrices et aussi les fonctions sphinctériennes et génito-sexuelles (déficiences musculaires).
 
Les bébés atteints de spina bifida peuvent développer les affections suivantes :
• une hydrocéphalie : il s’agit d’une présence de liquide en excès dans la boîte crânienne. Ce liquide a pour fonction de nourrir et protéger le cerveau, autour du cerveau et de la moelle épinière ;
• des infections bactériennes,
• des troubles sphinctériens. Les nerfs permettant de réaliser la miction ou d’aller à la selle ne fonctionnent pas ;
• une insensibilité des membres inférieurs,
• une cyphose : il s’agit d’une courbure exagérée d’un côté ou de l’autre de la colonne vertébrale ;
• et des troubles cutanés.
 
La majorité des enfants qui naissent avec un spina bifida myéloméningocèle ont une malformation de Chiari de type 2, c'est-à-dire que la partie inférieure du cerveau est située trop bas sur le haut de la colonne vertébrale.
 
Les troubles sphinctériens ne sont pas toujours détectés au départ, car ils sont particulièrement difficiles à apprécier chez le nouveau-né. Il existe une constipation fréquente, associée à de petites pertes de selles, et parfois de diarrhée, ou de fuites permanentes.

Diagnostic
 
La recherche récente indique que le spina bifida et d’autres problèmes du tube neural sont moins fréquents chez les femmes qui ont suffisamment d’acide folique. 
Au début de la grossesse, un diagnostic prénatal peut être réalisé par échographie. L’acide folique (vitamines B9 et B12) peut diminuer le risque que l’embryon développe un spina bifida. Il s’agit d’un complément que les femmes peuvent prendre quelques mois avant la conception et en tout début de grossesse.

Soins

 
Les bébés atteints de l’une des deux formes de spina bifida aperta nécessitent en règle générale une chirurgie pour réduire les risques d’infections de la moelle épinière et refermer la peau. 
 
Ensuite, le suivi de ces enfants demande la coordination de nombreuses équipes spécialisées qui interviennent en fonction des affections :
- le chirurgien orthopédique interviendra pour prendre soin des os notamment au niveau des hanches, genoux, et des pieds ;
- un neurologue sera nécessaire en cas d’hydrocéphalie ;
- un urologue pour les problèmes de sphincters ;
- un pédiatre, un médecin généraliste ;
- un psychologue ;
- et un kinésithérapeute.
 

Qu’est-ce que le Syndrome de la queue de cheval ?

Le syndrome de la queue de cheval est une affection située au bas de la colonne vertébrale. Sous la moelle, se trouve un paquet de racines nerveuses qu'on appelle la "queue de cheval". Ces nerfs ressortent au niveau des dernières vertèbres lombaires ou du sacrum. Quand ils sont comprimés, on parle de syndrome de la queue de cheval. Les signes de cette compression s’expriment par une atteinte au niveau des membres inférieurs et du périnée, dominée par l’importance des troubles sphinctériens.

 
Symptômes
 
Ce syndrome peut survenir chez tous les adultes, homme ou femme, à n'importe quel âge. 
Le diagnostic de syndrome de la queue de cheval doit être posé dans le cas de troubles sensitifs, moteurs, déficients, et génito-sphinctériens. Il est nécessaire de rester attentif aux sensations inhabituelles : engourdissement des membres inférieurs ou fourmillements, chutes inexpliquées ou sensations étranges lorsque l'on urine.
Les messages nerveux passent moins bien, ce qui peut entraîner des douleurs tels que la sciatalgie, la cruralgie,… ; une perte de sensibilité et une paralysie partielle des membres inférieurs avec une invalidité plus importante - le déficit est plus étendu si le niveau de la compression est situé plus haut - ; ou encore des troubles des sphincters qui peuvent s’exprimer par un retard à la miction ou l’envie pressante à uriner allant même jusqu’à l’incontinence. La constipation et l’impuissance sexuelle peuvent également apparaitre.
 
Diagnostic
 
La cause la plus fréquente est la hernie discale, mais il peut aussi s’agir d’une tumeur. Les hernies discales s’expriment par une survenue brutale et douloureuse, déclenchée par un effort et faisant suite à des épisodes de douleurs lombaires et sciatiques.  Les tumeurs évoluent plus lentement mais peuvent être accompagnées d’hémorragies méningées s’exprimant par une douleur lombaire violente.
L’IRM est l’examen le plus précis permettant de visualiser la localisation exacte de la compression de la queue de cheval.

Soins

 
La seule solution reste l’opération chirurgicale. L’objectif est de décomprimer les racines lombosacrées par une laminectomie lombaire (c’est la suppression d’une ou plusieurs lames vertébrales) avec exérèse de la lésion compressive.
Le syndrome de la queue de cheval constitue une urgence diagnostique et thérapeutique pour éviter un déficit moteur ou des troubles sphinctériens irréversibles. Le syndrome de la queue de cheval doit être pris en charge très rapidement.
Après l’opération, les patients sont généralement amenés à suivre une rééducation pour remobiliser leurs muscles. 
 
Sources : AlloDocteurs - COFEMER - CEN

Vivre avec une lésion de la moelle épinière

Une blessure médullaire symbolise un traumatisme de la moelle épinière : il s'agit d'une blessure de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et le corps et provoque une paralysie totale ou partielle des membres et du tronc.
 
Explications
 
La moelle épinière est la partie du système nerveux central qui se situe à l'intérieur de la colonne vertébrale. Il s'agit d'une structure essentielle aux fonctions motrices et aux sensations. L'étendue de la paralysie dépend de la localisation de la blessure dans la colonne vertébrale et de sa gravité. 
 
Dans de nombreux cas, la lésion affecte le fonctionnement des organes qui se trouvent en dessous du niveau de la lésion. La blessure médullaire prive aussi de sensibilité les régions du corps dont les nerfs sont reliés à la moelle épinière sous le site de la lésion et engendre des dysfonctionnements au niveau des membres.
 
Une lésion basse entraîne une paraplégie (lésion dorsale, lombaire et sacrée), il s'agit d'une paralysie des deux membres inférieurs. Une lésion haute déclenche une tétraplégie (lésion cervicale), soit la paralysie des quatre membres. La plupart des personnes atteintes de para ou tétraplégie se déplacent en fauteuil roulant.
 
Chiffres
 
Le portrait type des personnes blessées médullaires représentent des hommes jeunes, souvent entre 20/30 ans, victimes d'accident de voie publique.
Environ 70% des blessés médullaires sont des personnes accidentées de la route dont la majorité a été blessée en moto, ou en voiture. Les accidents du travail et la pratique d'un sport sont aussi facteurs de blessures médullaires avec notamment, les sports autos, le plongeon et le parapente.
 
Symptômes
 
Les symptômes découlant de l'atteinte de la moelle épinière sont divers, il s'agit :
 
- des douleurs ;
 
- des troubles moteurs ;
Ils s'intéressent à la motricité volontaire dont l'atteinte se traduit par une paralysie (atteinte complète : mouvements totalement impossibles) ou par une parésie (atteinte incomplète : mouvements possibles mais de faible puissance) et à la motricité réflexe (stimulus musculaire).
 
- des troubles sensitifs ;
Ils regroupent les sensations cutanées et la sensibilité profonde qui renseigne avec précision la position exacte du corps et sur les pressions et les mouvements de cisaillement que subit la peau.
 
- des troubles génito-sexuels ;
Chez l'homme et chez la femme, la fonction génito-sexuelle peut-être profondément modifiée. Une consultation auprès d'un spécialiste de la paraplégie est nécessaire.
Les affections sont particulières à chaque individu, et une grossesse nécessite la prise en charge d'un spécialiste.
Une information du couple au préalable est importante sur les possibilités génito-sexuelles du conjoint blessé.
 
- des troubles sphinctériens ;
Les troubles vésico-sphinctériens peuvent être de plusieurs ordres. 
Il est nécessaire d'avoir une prise en charge et une éducation thérapeutique selon l'atteinte.
 
A ceux-ci peuvent aussi s'ajouter des troubles respiratoires, intestinaux, neurovégétatifs et autres troubles associés.
 
Rééducation
 
Des soins spécialisés sont mis en oeuvre avec un médecin rééducateur pour permettre à la personne blessée de retrouver au maximum son autonomie personnelle.
 
- La kinésithérapie entretient la mobilité articulaire, lutte contre les rétractions et développe la force des muscles non paralysés.
- L'ergothérapie permet l'apprentissage et perfectionnement des gestes quotidiens (toilette, habillage et alimentation), l'étude des aides techniques, les adaptations nécessaires au domicile et pour les déplacements (fauteuil électrique, automobile adaptée...).
- La pratique d'un sport.
- La rééducation vésico-sphinctérienne doit rétablir un cycle continence-évacuation compatible avec la vie sociale et obtenir la vidange complète de la vessie à chaque évacuation. La vidange vésicale est assurée pendant la rééducation par des sondages, effectués par l'infirmière puis, si cela est nécessaire et possible, par la personne blessée elle-même. La technique de l'auto-sondage est couramment employée et sans danger si elle est pratiquée correctement. S'il existe des fuites, un collecteur fixé à la verge par auto-adhésifs sera utilisé chez l'homme, et des couches chez la femme. 
- Une alimentation riche en fibres et équilibrée, des boissons abondantes, ainsi que la pratique du massage abdominal 15 minutes avant la selle peut favoriser le transit intestinal.
- L'apprentissage des gestes de prévention des escarres. Il est indispensable d'avoir une hygiène cutanée irréprochable. La cause de survenue d'une rougeur doit être recherchée pour appliquer une stratégie de prévention efficace. Les endroits et éléments chauds doivent être tenus à distance des zones insensibles sous peine de brûlures.
 
Sources :  Encyclopédie internationale multilingue de la réadaptation - Cofemer - Rééducation et Réadaptation du patient blessé médullaire

Infections urinaires

Que faire en cas d’infections urinaires récidivantes ?

Une hydratation correcte, le respect de l'hygiène des mains et la réalisation d?une toilette intime sont très importantes pour éviter ces types de complications.

Une cure de cranberry pourra également venir diminuer les risques d?infections urinaires. Il s?agit de canneberge à gros fruit qui possède des atouts nutritionnels participant à réduire le risque d?inconfort urinaire. Ce produit est concentré dans des gélules 100% naturelles, le GynDelta.

Enfin, apprenez à reconnaitre les signes d'une infection urinaire et consultez votre professionnel de santé qui vous prescrira un traitement adapté.

N'oubliez pas qu'il est important de suivre les bons gestes pour réaliser un sondage intermittent et ainsi, limiter les risques d'infection urinaires.

Quels sont les signes d’une infection urinaire ?

L'aspect trouble, une odeur forte de vos urines, une diminution du volume d'urine habituel, des douleurs dans le bas ventre, des frissons, de la fièvre, et le besoin d'uriner fréquemment peuvent indiquer une infection urinaire. Si tel est le cas, prenez contact avec votre médecin.

Afin de limiter les risques d'infections urinaires, n'oubliez pas de suivre les recommandations des professionnels de santé en buvant 1,5L d'eau par jour, et en réalisant un lavage minutieux des mains ainsi qu'une petite toilette intime à l'eau et au savon ou à l'aide des lingettes corporelles.


Vie pratique

Comment m’habiller facilement pour réaliser l’auto-sondage ?

La réalisation d'un auto-sondage ne nécessite pas de porter des vêtements adaptés.

Néanmoins, FSK est partenaire de la ligne de vêtements et sous-vêtements Selfia qui propose des produits adaptés pour les personnes à mobilité réduite. Cette gamme de vêtements et sous-vêtements adaptés à la réalisation du sondage intermittent est disponible dans notre catalogue produits des vêtements adaptés et dans notre rubrique des sous-vêtements adaptés Selfia.

Où puis-je stocker mes sondes ?

Les sondes doivent être conservées à plat dans un endroit sec non exposé au soleil ou à un froid extrême. N'oubliez pas de vérifier les dates de péremption de vos sondes avant de les utiliser.


Voyages

Je me sonde, puis-je toujours voyager ?

Vous pouvez effectivement voyager. Pensez à prévoir suffisamment de sondes pour la durée totale de votre voyage et pensez à en prendre suffisamment avec vous. Le mieux est de les ranger dans votre bagage à main.
Faites faire une ordonnance à votre médecin et un certificat médical.