FAQ Sondage Intermittent
Alimentation et diététique
Est-ce que mon transit intestinal peut affecter le sondage ?
La constipation peut interférer avec le sondage. Par conséquent, opter pour une alimentation riche en fibres, boire beaucoup d'eau, pratiquer une activité physique si vous n?avez pas de contre-indications.
Appareillage et soins
Chez la femme, comment localiser facilement le méat urinaire ?
Une des techniques les plus usuelles pour trouver facilement le méat urinaire chez la femme, consiste à le repérer avec le doigt à l'aide d'un miroir.
Chez la femme, la sonde glisse dans le vagin. Que faire ?
Afin d'éviter tout risque d'infections urinaires, changez impérativement de sonde.
Dans les premières réalisations du sondage intermittent, le répérage du méat urinaire à l'aide d'un miroir peut être nécessaire.
Il est important, avant chaque auto-sondage de se nettoyer les mains soigneusement et de réaliser si besoin une petite toilette intime en partant de l'avant du méat urinaire, pour aller vers l'arrière.
Combien de fois par jour dois-je me sonder ?
Votre professionnel de santé déterminera avec vous la fréquence de sondage nécessaire. Cela dépendra de la raison pour laquelle vous devez vous sonder et de la quantité de boisson que vous buvez.
Il y a du sang sur la sonde liée à une irritation de l’urètre. Que faire ?
Ne forcez pas le passage de la sonde. Contactez votre médecin ou votre infirmière.
J’ai du sang dans mes urines, que faire ?
La présence de sang dans les urines est normale lorsque vous commencez à vous sonder, Après quelques jours, cela doit commencer à disparaître. Si cela persiste ou empire, contactez votre professionnel de santé, car cela peut être le signe d'une infection urinaire.
Je n’arrive pas à retirer la sonde, que faire ?
Patientez 5 à 10 minutes dans le cas où vous n'arriveriez pas à retirer votre sonde à l'issue du sondage. Relaxez-vous, ne vous inquiétez pas et essayez à nouveau. En générale, les difficultés à retirer la sonde sont dues à un état de contraction du sphincter. Tousser peut aider à décontracter les muscles. Ne forcez jamais pour sortir la sonde et n'essayez jamais de découper la sonde. En cas d'échec, appelez votre professionnel de santé.
L’urine s’écoule trop lentement lors du sondage, que faire ?
La taille de votre sonde ne vous correspond peut être pas et il vous faut opter pour une autre dimension de charrière. Pour cela, il suffit d'en parler à votre médecin.
La sonde est difficile à introduire. Que faire ?
En raison d'un spasme du sphincter, la sonde est difficile à introduire :
La sonde tombe ou touche un objet. Que faire ?
Prenez-en une autre. Ne jamais utiliser une sonde tombée à terre.
Puis-je utiliser plusieurs fois la même sonde ?
Les sondes ne doivent jamais être réutilisées et ne peuvent pas être à nouveau stérilisées. N'essayez jamais de réutiliser une sonde.
Quels sont les bons gestes à avoir pour réaliser le sondage intermittent ?
Lors de votre séjour en centre hospitalier, vous avez appris à réaliser un auto-sondage ou hétéro-sondage grâce aux recommandations du personnel de santé. Il est très important de suivre ces recommandations à chaque réalisation d'un sondage intermittent.
Néanmoins, boire régulièrement et au minimum 1,5L d'eau par jour, réaliser un lavage minutieux des mains, effectuer une petite toilette intime avant chaque sondage intermittent sont essentiels afin de limiter le risque d'infections urinaires.
Enfin, il est impératif d'utiliser une sonde qui ne sera utilisée qu'une seule fois pour effectuer votre sondage intermittent. Si celle-ci est amenée à tomber au sol ou à toucher un objet, il faudra reprendre une sonde neuve.
En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin.
Causes et pathologies
C'est quoi la SEP ?
La SEP est une abréviation signifiant la maladie de la Sclérose En Plaques. Cette maladie du système nerveux central se caractérise par une perte de myéline (substance qui entoure les fibres nerveuses). La SEP tire son nom de la présence de cicatrices (ou plaques) aux endroits où la myéline a disparu. Cette maladie peut progresser selon diverses formes, mais le plus souvent elle évolue par poussées de façon variable.
Les symptômes de la SEP
D'une personne à une autre les symptômes sont très différents, et principalement invisibles. Cette maladie peut se manifester par ces symptômes :
- fatigue,
- troubles de la vision (floue, double, névrite optique...),
- troubles moteurs (faiblesse, perte d'équilibre, problèmes d'élocution...),
- troubles sensitifs (tremblements, fourmillements, perte de sensibilité...),
- troubles cognitifs (difficultés de concentration, problèmes de mémoire...),
- et troubles sphinctériens (incontinence, constipation...).
Les chiffres
Aujourdhui, en France, environ 90 000 personnes sont atteintes de la sclérose en plaques.
Cette maladie débute en moyenne vers 30 ans (entre 20 et 40). Elle est le plus fréquemment diagnostiquée chez de jeunes femmes (3 femmes sont atteintes pour 2 hommes).
Les causes de la maladie
Cette maladie touche la myéline (composant du cerveau et de la moelle épinière) par un mécanisme encore mal compris. Ce mécanisme ferait vraisemblablement intervenir une susceptibilité personnelle non héréditaire ainsi que des facteurs liés à l'environnement, probablement des virus ou bactéries.
Traitement de la maladie
La détérioration de la myéline provoque la perturbation des informations envoyées par le cerveau au reste du corps, entraînant à long terme un handicap plus ou moins lourd.
Les traitements proposés ont pour objectif de favoriser la récupération fonctionnelle et d'obtenir un meilleur contrôle de la SEP, en diminuant la durée ainsi que l'intensité de la douleur lors des poussées. Les médicaments actuels ne permettent pas de guérir de cette maladie.
Trois principaux traitements sont habituellement envisagés :
- en période de poussée, la cortisone par injections intraveineuses, puis par voie orale,
- en traitement de fond, des médicaments immunomodulateurs par injections sous-cutanées provoquant des effets stimulant ou inhibiteurs sur le système immunitaire permettant de ralentir l'évolution naturelle de la maladie et de réduire la fréquence des poussées.
Conseils diététiques et hygiène de vie
Au quotidien, aucune alimentation particulière n'est préconisée aux patients atteints de SEP. Cependant, lors du traitement en corticoïdes, en période de poussée, il est recommandé de ne pas avoir d'alimentation trop salée ou sucrée.
La pratique d'une activité physique n'est pas déconseillée pour les personnes atteintes d'une sclérose en plaques. Cependant, la réalisation de l'effort ne doit pas aboutir à un épuisement.
Il est important de continuer à avoir une vie sociale et de ne pas s'isoler. De nombreuses associations soutiennent les personnes atteintes de sclérose en plaques ainsi que les aidants, tel que l'Association Française de la Sclérose en Plaques (AFSEP).
Les divers objectifs de l'AFSEP ont pour but d'accompagner les personnes atteintes de la sclérose en plaques et leurs proches, d'informer et former sur la SEP, de représenter et défendre les malades auprès des instances, et de favoriser la recherche. Le travail mené par les 115 délégués départementaux ainsi que de nombreux bénévoles permet l'AFSEP de réaliser des événements comme la SEP'Arty, ou encore des rencontres entre les patients dans différentes villes de France.
Pour retrouver de nouvelles publications, ainsi que les dernières actualités sur la Sclérose en Plaques, vous pouvez vous rendre sur le site de l'AFSEP .
Sources : Haute autorité de santé - afsep.fr
Diabète et troubles urinaires
Sources : Fédération des diabétiques - Organisation Mondiale de la Santé
Maladie Parkinson
Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson désigne une pathologie chronique neuro-dégénérative. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements du corps. Lorsque 50 à 70% de ces neurones sont détruits, les troubles moteurs apparaissent.
Au niveau mondial, près de 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson. En France, 200 000 personnes ont la maladie de Parkinson et environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
L’âge moyen du diagnostic est de 58 ans, mais des patients plus jeunes sont aussi concernés.
- Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?
Cette maladie est progressive. Elle évolue différemment d’un malade à un autre. Dans la maladie de Parkinson, les neurones à dopamine sont attaqués. Les neurones sont touchés dégénèrent ; puis disparaissent progressivement de façon irréversible. La dopamine régule notamment l'activité des neurones qui contrôlent la contraction des muscles et des mouvements.
La maladie évolue avec le temps, mais sa progression ainsi que les symptômes diffèrent selon les personnes.
Le premier critère pour poser le diagnostic est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie.
La contraction des muscles n'est plus parfaitement contrôlée, les signes les plus visibles de la maladie sont la raideur des muscles, la lenteur dans les déplacements, la difficulté des mouvements (akinésie) et les tremblements au repos.
- Symptômes
Divers symptômes s’ajoutent aux signes les plus visibles de la maladie comme la fatigue, les troubles du sommeil, la somnolence diurne, les troubles de la sexualité, les douleurs, les troubles digestifs, les troubles de l'humeur et du comportement… Etant donné que la maladie de Parkinson est une atteinte du système nerveux, certains patients peuvent connaître des troubles urinaires à un moment donné de leur maladie.
La maladie de Parkinson peut entraîner une modification du fonctionnement de la vessie. Les troubles urinaires se manifestent par les mêmes types de troubles urinaires que n’importe qui. Il est constaté plus fréquemment que ces deux types de troubles sont la nycturie et l’incontinence par urgenturie.
- Les causes de la maladie
Les causes de la maladie de Parkinson ne sont pas encore déterminées. De nombreuses hypothèses existent, mais deux d’entre elles retiennent l’attention des chercheurs : l’hérédité et l’environnement. Une prédisposition génétique pourrait intervenir, surtout chez les personnes jeunes de moins de 45 ans atteintes de cette maladie.
- Traitement
Cette pathologie est le plus souvent gérée par un traitement médicamenteux. Il n’est pas possible à ce jour de guérir de la maladie de Parkinson. Les médicaments ont pour objectif de diminuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des malades. L’évolution de la maladie est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs.
Les personnes touchées par la maladie de Parkison adoptent souvent un mode de vie moins actif du fait des différents symptômes engendrés par la maladie. Pourtant, selon certaines études, le sport serait déterminant pour tempérer les difficultés motrices des malades et pourrait même stimuler temporairement la fabrication naturelle de dopamine dans le cerveau.
- Vivre avec la maladie
La maladie de Parkinson impacte de nombreux aspects de la vie quotidienne comme l’alimentation, le travail, les déplacements, les voyages, les activités physiques… Avec l’évolution de la maladie, certains gestes du quotidien sont parfois plus difficiles. Découvrez de nombreux conseils et solutions pour vivre au mieux avec la pathologie dans la rubrique dédiée sur le site de l’association France Parkinson.
Sources : France Parkinson - Allodocteurs
Qu'est-ce que le prolapsus génital ?
Qu'est-ce que le Syndrome de Guillain-Barré ?
Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques. Ce sont les fibres nerveuses qui transmettent les informations du système nerveux central vers les muscles, ou les organes permettant de percevoir les sensations. Il s'agit d'une altération de la myéline située sur ces nerfs qui est responsable d'une transmission nerveuse lente, voire quasi nulle. Cette affection peut donc mener à une paralysie des membres dans certains cas.
Aujourd'hui, en France, on recense entre 1 500 et 2 000 personnes touchées chaque année. Il reste plus fréquent chez l'homme que chez la femme, et son risque d'apparition a tendance à augmenter avec l'âge. On ne peut pas aujourd'hui prévenir cette maladie, et celle-ci n'est pas héréditaire.
Symptômes
Ce syndrome se manifeste de façon très différente d'une personne à une autre. Dans de nombreux cas, elle fait suite à un épisode infectieux. L'apparition des symptômes possède trois stades d'évolutions.
Les premiers symptômes se rassemblent sous la forme de picotements, fourmillements, crampes, vibrations, dans les mains ou les pieds. Il s'agit d'une première phase qui dure le plus souvent d'une à trois semaine(s), avec des conséquences plus ou moins graves pouvant aller jusqu'à la paralysie de certains membres.
La seconde phase concerne la stabilisation des symptômes avec une durée variable de quelques jours à plusieurs semaines.
D'autres symptômes peuvent apparaître tels que le changement du rythme cardiaque, les problèmes de régulation de tension artérielle, et un ralentissement du transit digestif. Aussi, des complications peuvent survenir comme des risques d'infections, respiratoires et urinaires dans la majorité des cas.
La dernière phase du syndrome constitue l'étape de récupération où les symptômes régressent. Le plus souvent, les individus récupèrent la totalité de leurs capacités physiques.
Diagnostic
Le diagnostic du Syndrome de Guillain-Barré est généralement posé à la suite de la réalisation de deux examens complémentaires qui sont :
- la ponction lombaire qui consiste à prélever le liquide présent autour de la moelle épinière.
- l'électromyogramme qui évalue le fonctionnement des nerfs et des muscles.
Ces examens permettent de vérifier le taux de protéines qui peut être évocateur de syndrome, et de vérifier le fonctionnement des muscles ainsi que des nerfs.
Soins
Ce syndrome nécessite une hospitalisation immédiate. Plus la maladie est prise à un stade précoce, et meilleurs seront les effets du traitement.
Il existe aujourd'hui 2 traitements principaux qui sont :
- la plasmaphérèse qui consiste à remplacer le plasma du malade par du plasma sain.
- l'injection d'immunoglobulines intraveineuses qui consiste à injecter des anticorps issus du sang de plusieurs donneurs.
L'ensemble des symptômes doivent être traités pour soulager la personne malade.
Sources : Orphanet - AFFSAPS
Qu’est ce que l’hyperactivité vésicale ?
D'autres facteurs peuvent aussi rentrer en compte comme le traumatisme médullaire, la maladie neurologique (SEP, Parkinson), l'accident vasculaire cérébral, le blocage de l'urètre, et la chirurgie de la prostate.
- boire quotidiennement un minimum de 5 ou 6 tasses d'eau, jus de pomme/canneberge/raisin,
Si vous rencontrez ces symptômes ou avez des questions concernant ce trouble, parlez-en à votre médecin.
Qu’est-ce que le Spina Bifida ?
Diagnostic
Soins
Qu’est-ce que le Syndrome de la queue de cheval ?
Le syndrome de la queue de cheval est une affection située au bas de la colonne vertébrale. Sous la moelle, se trouve un paquet de racines nerveuses qu'on appelle la "queue de cheval". Ces nerfs ressortent au niveau des dernières vertèbres lombaires ou du sacrum. Quand ils sont comprimés, on parle de syndrome de la queue de cheval. Les signes de cette compression s’expriment par une atteinte au niveau des membres inférieurs et du périnée, dominée par l’importance des troubles sphinctériens.
Soins
Vivre avec une lésion de la moelle épinière
Infections urinaires
Que faire en cas d’infections urinaires récidivantes ?
Une hydratation correcte, le respect de l'hygiène des mains et la réalisation d?une toilette intime sont très importantes pour éviter ces types de complications.
Une cure de cranberry pourra également venir diminuer les risques d?infections urinaires. Il s?agit de canneberge à gros fruit qui possède des atouts nutritionnels participant à réduire le risque d?inconfort urinaire. Ce produit est concentré dans des gélules 100% naturelles, le GynDelta.
Enfin, apprenez à reconnaitre les signes d'une infection urinaire et consultez votre professionnel de santé qui vous prescrira un traitement adapté.
N'oubliez pas qu'il est important de suivre les bons gestes pour réaliser un sondage intermittent et ainsi, limiter les risques d'infection urinaires.
Quels sont les signes d’une infection urinaire ?
L'aspect trouble, une odeur forte de vos urines, une diminution du volume d'urine habituel, des douleurs dans le bas ventre, des frissons, de la fièvre, et le besoin d'uriner fréquemment peuvent indiquer une infection urinaire. Si tel est le cas, prenez contact avec votre médecin.
Afin de limiter les risques d'infections urinaires, n'oubliez pas de suivre les recommandations des professionnels de santé en buvant 1,5L d'eau par jour, et en réalisant un lavage minutieux des mains ainsi qu'une petite toilette intime à l'eau et au savon ou à l'aide des lingettes corporelles.
Vie pratique
Comment m’habiller facilement pour réaliser l’auto-sondage ?
La réalisation d'un auto-sondage ne nécessite pas de porter des vêtements adaptés.
Néanmoins, FSK est partenaire de la ligne de vêtements et sous-vêtements Selfia qui propose des produits adaptés pour les personnes à mobilité réduite. Cette gamme de vêtements et sous-vêtements adaptés à la réalisation du sondage intermittent est disponible dans notre catalogue produits des vêtements adaptés et dans notre rubrique des sous-vêtements adaptés Selfia.
Où puis-je stocker mes sondes ?
Les sondes doivent être conservées à plat dans un endroit sec non exposé au soleil ou à un froid extrême. N'oubliez pas de vérifier les dates de péremption de vos sondes avant de les utiliser.